7, octobre 2019
Afin de préparer l’entretien pour votre stage à l’étranger, entraînez-vous avec un coach Yapuka qui a une carrière RH international. Nos coach Yapuka sont là pour vous aider à trouver un stage, l’enjeu en vaut la chandelle.
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« Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie » – Alphonse de Lamartine
Selon un rapport récent de la commission européenne, il apparaîtrait que 64% des employeurs jugent l’expérience internationale comme un facteur important sinon déterminant du recrutement d’un jeune diplômé.
Les stages à l’étranger font depuis longtemps partie du paysage collégial mais leur relation avec les perspectives d’avenir professionnel pour les étudiants n’a jamais été aussi directe.
2,9, c’est le nombre de mois qu’un jeune diplômé met en moyenne pour décrocher son premier job s’il justifie d’une première expérience significative dans un pays étranger contre 4,6 mois en moyenne pour les autres étudiants et l’écart a tendance à s’accentuer. Il est ainsi certain qu’effectuer son stage à l’étranger vous aidera grandement pour votre futur recherche d’emploi une fois diplômé.
Certaines grandes écoles et universités ont déjà pris conscience de ce phénomène et rendent désormais obligatoire dans leur cursus une expérience à l’international.
Pourquoi, à formation et compétences égales, la candidature d’un étudiant ayant effectué un stage ou un CDD à l’étranger est-elle créditée d’emblée plus favorablement par un recruteur que celle d’un étudiant ayant acquis une première expérience en France ?
D’une part, parce que les recruteurs remarquent que les jeunes diplômés manquent souvent des compétences sociales et comportementales essentielles pour s’intégrer rapidement dans un environnement de travail.
Les universités et les grandes écoles ont tendance à privilégier l’acquisition de compétences culturelles, techniques ou linguistiques au détriment des compétences générales indispensables à la réussite de la transition vers le monde du travail.
D’autre part parce que la plupart des grandes sociétés qui recrutent en France sont elles-mêmes des entités mondiales qui se doivent de se concentrer davantage sur les compétences interculturelles internationales dans leur processus de sélection.
Enfin, parce que la mobilité internationale apparaît aujourd’hui comme le nouveau paradigme des sociétés qui réalisent leur expansion. Selon une étude du cabinet BearingPoint*, 45% des entreprises déclarent s’internationaliser pour augmenter leur chiffre d’affaires.
Les DRH ont vite compris que les règles de l’expatriation ont changé et qu’il ne s’agissait pas uniquement d’accorder des primes ou de demander aux salariés, un par un, s’ils étaient mobiles pour qu’ils le deviennent.
L’une des missions des DRH est donc de trouver le candidat idéal, celui qui pourra tirer profit d’un nouveau contexte et en faire bénéficier son entreprise. Ouverture d’esprit, flexibilité, capacité à créer de nouveaux réseaux, stabilité émotionnelle et résistance au stress sont les qualités de l’expatrié idéal.
Le processus accéléré d’internationalisation des entreprises a donc élargi considérablement le champ de la gestion des Ressources Humaines dans une perspective multiculturelle : recrutement de nouveaux collaborateurs au profil international, gestion de la mobilité à travers les filiales, transfert des bonnes pratiques…
C’est dans ce nouveau contexte qu’acquérir une expérience professionalisante à l’étranger à travers un stage, un VIE ou un CDD semble être devenu un critère différenciant majeur dans les processus de recrutement.
Mais quelles sont alors ces compétences humaines, sociales et culturelles complémentaires acquises lors d’un stage à l’étranger et qui sont tant prisées aujourd’hui des recruteurs ?
Pour un recruteur, avoir effectué une première mission professionalisante à l’étranger témoigne de qualités indispensables à une intégration rapide et durable dans le monde du travail : autonomie, confiance en soi, faculté d’adaptation, conscience culturelle bien entendu mais surtout courage et débrouillardise.
En effectuant un stage à l’étranger, un étudiant fait la démonstration de sa capacité à sortir de sa zone de confort !
Par ailleurs, effectuer un stage à l’étranger permet à l’étudiant : d’améliorer ses compétences linguistiques en acquérant et maîtrisant un vocabulaire technique et professionnel mais également un vocabulaire fluent du quotidien ; d’être confronté à des pratiques managériales, organisationnelles et culturelles différentes qui vont venir sédimenter son champ de connaissances théoriques ; de développer un réseau à l’international de collègues et de mentors (ce qui est particulièrement apprécié par les recruteurs), et enfin de gagner en maturité.
Il faut considérer un stage à l’étranger comme une courbe d’apprentissage accéléré qui offre à la fois une exposition clé au monde du travail.
Cependant, si l’expérience à l’international est majoritairement plébiscitée par les recruteurs, il est important aussi à leurs yeux qu’elle s’inscrive dans un véritable projet professionnel.
Le jeune diplômé souhaitant effectuer un stage à l’étranger doit d’abord savoir se poser la question de la pertinence du stage versus son projet professionnel (ou de vie) plutôt que celle du choix du pays où il souhaite réaliser son stage.
Il ne faut jamais perdre de vue qu’un stage n’est pas un voyage d’agrément.
Plus l’étudiant pourra faire la démonstration à un recruteur que les compétences acquises et le réseau développé durant son stage à l’étranger pourront rapidement être mis au service de l’entreprise, plus son profil retiendra l’attention.
N’oublions pas qu’un recruteur cherche avant tout des candidats immédiatement opérationnels.
Prenons l’exemple du recrutement par une société de luxe d’un cadre commercial junior sur la zone Asie.
Il est évident qu’à niveau de diplôme équivalent, le recruteur privilégiera le candidat ayant effectué un stage commercial en Chine ou à Hong-Kong pour sa connaissance des spécificités culturelles de la zone, pour le réseau de contacts qu’il a pu y développer.
De nombreuses associations à but non lucratif existent qui offrent un vaste répertoire d’opportunités de stages à l’étranger comme par exemple AIESEC – administrée par des étudiants, KOPRA (plus spécialisée sur l’Asie) ou encore le portail Goabroad.com.
Effectuer un stage à l’étranger demande de la réflexion (savoir lister ses motivations réelles et ses objectifs) et de la préparation.
Il faut savoir que les processus de recrutement varient selon les pays. Dans beaucoup de pays et plus particulièrement chez les anglophones, la mise en avant dans le « résumé » et la lettre de motivation des centres d’intérêt et des activités extra professionnelles est très appréciée – tout comme la visibilité donnée à son réseau ou à son profil linkedin.
Il faut également savoir se préparer à l’entretien de recrutement par Skype dans une langue étrangère – étape qui peut toujours être très déstabilisante surtout pour un étudiant qui a peu ou pas d’expérience professionnelle.
Décrocher un stage à l’étranger ne s’improvise donc pas d’autant plus que les offres de stage sont extrêmement convoitées et font donc l’objet d’une concurrence âpre.
Pour obtenir le sésame, il est donc important que l’étudiant puisse être accompagné, conseillé et challengé dans les différentes étapes du processus de sélection.
Billet d’Elsa P, coach Yapuka.
En complément :
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