3, octobre 2022
Un article de J. Valérie, coach Yapuka – diplômée de l’ESCP et aujourd’hui dans les métiers du marketing et de la communication. Retrouvez le lien de son profil en tant que coach Yapuka à la fin de cet article.
Si répondre à une annonce online, avec envoi d’un beau CV et d’une lettre de motivation bien ficelée semble facile quand on est bien rodé, aborder l’entretien peut stresser et inhiber. Comment mettre tous les atouts dans sa poche pour performer en entretien de recrutement ? Suivez le guide !
« Au secours, j’ai un entretien !» Lorsque Louis reçoit le mail de l’entreprise où il a postulé par son alternance, il est submergé par des émotions contradictoires. Une grande joie teintée de fierté vite terrassée par une peur panique. « Je ne vais pas y arriver, je vais planter, je sens que je vais bafouiller, ils vont me trouver nul… » C’est un sentiment, à l’instar de Louis, que nombre de jeunes moins aguerris que leurs ainés à l’exercice de l’entretien de recrutement, éprouvent souvent. Et c’est bien normal parce que l‘événement est important. Voici donc, pour Louis et ses comparses, quelques conseils pour se mettre en confiance et passer le cap.
La (très) bonne nouvelle, c’est d’avoir été retenu pour un entretien. Ce n‘est pas le cas de tout le monde. C’est donc que le CV était attractif, et que la lettre et / ou le pitch mail était bien tournés. Le dossier de candidature était convaincant, on peut s’auto-congratuler. Mieux encore, se sentir confiant car au travers du dossier c’est bien tant les soft skills que les hard skills qui ont été appréciées. On peut donc en toute conscience s’ôter de la tête ce vilain syndrome de l’imposteur qui nous pollue. Oui on est à notre place et on va le prouver !
Reste que, quand même, on n’est surement pas tout seul à avoir sélectionné. Il faut donc se démarquer, se différencier, sortir du lot. Et c’est en général cette injonction-là qui active le mode panique. Pour y remédier, la solution est toute simple : on se met sérieusement au boulot ! Il faut se préparer à donner le meilleur de soi-même. Aussi, on peaufine son pitch de présentation en l’adaptant bien à la situation – le secteur, l’entreprise, la mission – et on répète devant un miroir ou avec un ami, en se chronométrant pour s’assurer qu’on n’est pas trop long. On liste bien ses softs skills, ses hard skills, on met en face des exemples concrets pour être en mesure de tout illustrer de façon factuelle. Sur chacune des expériences professionnelles, on se remet en tête objectifs et réalisations, chiffres à l’appui.
Ensuite, on surfe sur le net pour tout savoir sur le secteur, l’entreprise, sa vision, sa mission, ses valeurs, on checke le site web, la page Linkedin, la presse économique. On cherche dans son réseau les contacts utiles, ceux qui travaillent dans l’entreprise, ceux qui connaissent « quelqu’un qui connait qui …», ou encore ceux qui sont en relation avec la personne que l’on va rencontrer. On leur pose des questions pour bien savoir à qui on a affaire, où on va mettre les pieds. Enfin, on se prépare aux questions pièges en lisant ici (lien vers article yapuka à ce sujet). Il n’y a plus qu’à faire des fiches pense bête, en notant bien en gros tous les mots clés. A ce stade, normalement, sur le fond on a tout bon et grâce à ce travail c’est sûr, on sera bon !
Une fois rassuré par la préparation, reste à se mettre en condition. En condition physique, en prenant soin de bien manger, de bien dormir et de s’aérer. Et si on se sent tendu nerveusement, on va se défouler en pratiquant son sport préféré, ou on sort tout simplement marcher. La veille de l’entretien pas de sortie tardive ou de repas trop copieux, encore moins trop arrosé. On s’apprête à livrer une bataille, on garde toutes ses forces, comme les sportifs de haut niveau ! Pour la condition psychique, on peut essayer de se regarder dans un miroir en se disant que on est fort, intelligent, qu’on a confiance en soi et qu’on va réussir… et on répète l’exercice jusqu’à en être 100% convaincu !
Le jour J, on relit bien ses petites fiches. Pour être sûr d’arriver en avance, on calcule très large le temps de trajet. On est bien habillé, bien coiffé, sans être déguisé. On se détend, on inspire, on expire. La porte s’ouvre, on entre en piste. Poignée ferme, dos droit, regard franc, sourire aux lèvres. On s’installe confortablement mais attention, dos droit, posture engagée, déterminée. Pas question de s’avachir et encore moins d’avoir une posture agressive. On pose ses deux pieds bien à plat, c’est à un ancrage qui rassure. Au son du « allez-y, présentez-vous », il suffit de bondir des starting blocks ! Essayez, vous verrez, vous allez assurer !
J. Valérie (lien coach), diplômée de l’ESCP et plus de 25 ans d’expérience professionnelle à l’international. Travaille actuellement au sein d’entreprises prestigieuses et exigeantes dans les métiers du marketing et de la communication.
« Aujourd’hui, experte en storytelling je gère en freelance des projets éditoriaux centrés sur la stratégie narrative de marque et j’accompagne les personnes dans la construction de leur personal branding. J’anime des séminaires dans diverses écoles de commerce, je prépare les jeunes aux entretiens de personnalité et je fais partie de jurys pour les oraux d’admission en école de commerce. »
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